L’Épouse, L’Amant, L’Époux ! 3

Depuis une temporelle infinie longueur le soumis poirotait dans le minuscule réduit où la douleur devenue insupportable aux jointures de ses genoux assit son cul nu.
Dans un premier temps la fraicheur du carrelage chatouilla ses fesses puis à mesure que le temps s’écoula son corps réchauffa la portion de sol le soutenant. Enfin ses pupilles se mirent à voir sous la porte le lumineux rail du jour.

« …combien de temps je vais encore rester ici ?! Qu’est qu’elle fait ?! J’en peux plus des menottes dans mon dos !… putain je peux mourir ici sans que personne ne le sache !… »

D’autoritaires sons d’escarpins.

« …chouette c’est elle ! Ouf ! Mais elle prend tout son temps. Elle marche lentement. Le bruit de ses talons contre le sol m’affole ! Faut que je bande moins !… » 

Cessèrent les pas féminins.

« …non faut qu’elle avance ! Avance ! J’en peux plus ici ! Son parfum… sa respiration derrière la porte… j’arrive pas à débander… » 

La Dame derrière la porte ne bougeait toujours pas. Elle n’émettait aucun son. Sa respiration semblait se dissoudre dans le silence.

« …hum ce parfum ! J’adore ce parfum ! Faut qu’je me concentre… » 
Tout à coup la puissance du parfum se dupliqua : minuscule le soumis se serait cru nageant dedans cette florale essence ; au milieu de toutes les chimiques enivrantes particules son nez essayait d’atteindre la véritable odeur de la Dame.

Plus profond ses narines filtrèrent : beaucoup d’alcool, des parfums de différentes fleurs, puis toute fine, toute brute aussi, une sauvage odeur qu’il reconnu aussitôt. Ce violent parfum se multiplia à l’intérieur de ses naseaux. Les muqueuses vaginales l’ient.



Un bruit dans la serrure. La porte s’ouvre. La lumière jouit. Ses paupières plissent.

-Gros pervers, dit-elle pleine de furie, tu t’es branlé !

Une cruelle claque.



-Non je le jure Maitresse ! Je ne me suis pas touché !…

Une autre gifle.

-… je vous le jures !

Une nouvelle claque.

-Menteur regarde toi !

Elle pointe un index au long ongle bleu vers son épaule, son biceps, son avant-bras. Le soumis constate une légère eau sur sa peau.

-J’espère pour toi que t’as pas éjaculé !

Elle att ses testicules entre ces griffes bleus.

-Debout !

Sa dominante main tire verticalement ses bourses. La bouche du soumis grimace. Comme sa Maitresse ne remarque aucune éjaculation au niveau de la cage pour chaste elle ne brise pas ses œufs. Au contraire, comme récompense, elle le démenotte.

-À genou !

Il s’agenouille.

-Va te laver !

-Oui Maitresse.

Il rampe hors de la cuisine. Ses couilles rougies ondulent.






-Esclave !

-Oui Maitresse.

-Maintenant que t’es propre, viens nettoyer mon cul !

Nu comme un ver le soumis rampa vers sa Maitresse qui se tenait debout devant le plan de travail de la cuisine où elle cuisinait des pattes ; les doigts du soumis agrippèrent le sommet du jean de la Dominatrice puis difficilement le descendirent jusqu’aux chevilles ensuite le sortirent des escarpins ; le chaste soumis dans sa cage bandait devant l’imposant cul rose.


La Dominatrice écarta les cuisses.

« Embrasse mon cul ! » 

La Maitresse posa sa main aux ongles vernis de bleu sur sa fesse. Le soumis rampa sur les genoux puis déposa plusieurs baisers doux sur le derrière de la Dominatrice.

« Lèche le milieu de mes fesses ! »

La langue du soumis nettoya l’entre extérieur des fesses de sa Maitresse. Comme un chien sa tête descendait puis remontait le long de l’intime parcours.

« Amène-moi cette chaise ! »

Le soumis rampa vers la chaise puis la ramena à sa Maitresse qui planta dans un bruit sec son talon pointu sur le banc.
L’angle de la lune de sa Maitresse se trouva plus ouvert ainsi, il apercevait son anus, la fente mi-close de son vagin entièrement, la petite ligne qui les reliait.

« Lèche mon anus ! »

La bouche du soumis mouilla le rond muscle de sa Maitresse qui saisit sa tête puis essuya son anus sur sa langue. Les deux mains aux griffes bleus de la Dominatrice rabaissèrent la tête du soumis puis firent en sorte que son nez respire l’anus de sa Maitresse.

-Tu lèche bien ! T’es vraiment un bon esclave !

-Merci Maitresse.

-Tu veux que je te libère ?

-Oui Maitresse !

-Tu crois que tu mérites que je te libère ?

-Oui Maitresse ! Je vous en prie Maitresse !

Le soumis bandait atrocement dans sa cage. Malheureusement pour lui sa Maitresse concevait d’autres projets.

« Mais t’as pas vu la taille de ta bite ! Ah ! Ah ! Ah ! Regarde ta bite ! Regarde la ! Mon amant est beaucoup mieux monté que toi. Lui, il a tout ce qui faut pour me faire jouir avec sa bite. Toi tu ne sert qu’à lécher avec ta langue c’est tout ! Cet après-midi je vais allez baiser avec mon amant pendant que tu attendras bien sagement enfermé dans ta cage de chasteté et dans ta niche de chien mon retour. »



Un peu plus de cinq heures que le soumis attendait assis dans son réduit, cinq heures durant lesquelles, un type au pénis plus grand et plus endurant que le sien, contentait son épouse, son ex-épouse, désormais sa Maitresse, sa cocufieuse, cinq heures à les imaginer dans le lit, le pénis inconnu pénétrant le vagin de sa Maitresse puis y répandant sa révoltante semence.

Dans l’ouverture d’en dessous de la porte ne filtrait qu’une trop fine lumière à cause de la nuit qui noyait toute la ville. L’habituel bruit des talons contre le ciment illumina la cuisine. L’ouverture sous la porte filtra une intense lumière.

Des escarpins lents approchaient.
Le soumis s’agenouilla. Les féminins pas stoppèrent devant sa niche. On s’amusait à le faire attendre. Il ferma les yeux. Son nez se concentra. Il filtra l’odeur de l’alcool, il filtra les parfum des différentes roses, il atteignit l’intime véritable odeur de sa Maitresse, l’odeur du vagin, mais une autre odeur plus sauvage la côtoyait, celle pénien : l’odeur du sperme de l’amant dans le vagin de sa Maitresse grossissait sa chaste bite.

La porte s’ouvre sur sa Dominatrice debout devant lui qui même par la taille l’amoindrit. Les rouges escarpins qu’elle porte projettent des reflets d’acier, les bas noirs soulignent ses jambes, la petite robe affriolante devine les rondeurs de son postérieur et affiche une portion nue de sa poitrine au creux de laquelle repose une clé.

« Sers moi à manger puis rejoins-moi au salon ! »

Dans un plat cassable le soumis sert la nourriture de sa Maitresse puis ramasse une fourchette et une bouteille de vin qu’il emporte au salon. Sa Dominatrice assise d’un doigt masse son vagin.

« Tu vas faire le plein de vitamine ! Tu vas lécher tout le foutre que mon amant a éjaculé pour toi dans ma chatte ! Viens ici cocu ! Lèche-moi ! »

Le soumis passe sous la table. Il rampe jusqu’au vagin humide de sa Maitresse qui dégage une forte odeur de sperme. Pour sa langue cocue s’ouvrent la chatte et l’anus.

Dans l’angle étroit des cuisses de sa Maitresse il dépose sa bouche qui trouve l’intime de sa Dominatrice particulièrement amer, sans doute le goût du rival sperme. À cette réflexion l’excitation fend sa bite.

« C’est bien ! Lèche-moi cocu ! »

La main aux longs griffes bleus de la Dominatrice se pose sur la nuque du soumis qu’elle écrase contre son vagin.

« T’avais vraiment faim ! »

Elle griffe sa tête. Elle enbouche une fourchette de pâtes.

De plaisir entre ses deux mains elle saisit son crane. Elle accompagne les montés puis les descendes de la tête lécheuse.
La clé de la cage du cocu balance au milieu de ses seins.

Elle avale une nouvelle bouchée.

-T’as faim cocu ?

-Oui Maitresse !

Elle renverse un peu de pâtes au sol.

« Mange esclave ! »

Comme un animal il mangea à même le sol. Lorsqu’il termina il demeura un instant perdu ne sachant pas quoi faire. Avec la fourchette elle désigna sa mouille. Sa langue s’introduisit dans son canal vaginal.

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